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Going Home
William Arms Fisher (1922)
Going home, going home
I'm just going home
Quiet-like, slip away
I'll be going home
It's not far, just close by
Jesus is the door
Work all done, laid aside
Fear and grief no more
Friends are there, waiting now
He is waiting too
See His smile, see His hand
He will lead me through
Morning star lights the way
Restless dream all done
Shadows gone, break of day
Life has just begun
Every tear wiped away
Pain and sickness gone
Wide awake there with Him
Peace goes on and on
Going home, going home
I'll be going home
See the Light, see the sun
I'm just going home
Going Home
La musique classique s'est souvent inspirée du répertoire traditionnel : pour ce morceau, c'est l'inverse qui s'est produit puisqu'il s'agit d'une adaptation pour cornemuse écossaise du thème principal du second mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde composée (principalement en MI mineur) par Antonín Dvořák en 1893. Ce n'est pas le seul exemple de ce type dans le répertoire pour cornemuse écossaise : vous pourrez aussi découvrir The Green Hills Of Tyrol sur ce site, dans une adaptation d'opéras de Rossini.
On notera quand même que Dvořák, alors directeur du Conservatoire de New York, s'est lui-même inspiré des mélodies indiennes.
Cet air a reçu des paroles de la part d'un élève de Dvořák, William Arms Fisher, paroles qui ont donné son titre au morceau de cornemuse. Celui-ci sera souvent interprété à l'occasion de funérailles mais son propos positif et empli de lumière le rapproche beaucoup du célèbre Amazing Grace et je le classe donc dans la même catégorie (slow air).
Je me suis beaucoup inspiré de l'original de Dvořák, y compris pour le tempo contenu mais la tonalité de la cornemuse oblige à certains compromis pour tenir compte des possibilités de l'instrument et qui pourront faire grincer des dents - et des oreilles - les spécialistes du genre. Ainsi, le SOL de la partition (écriture écossaise) de l'antépénultième mesure gagnerait à être noté et joué SOL dièse (LA naturel en son réel).
Vous pourrez trouver sur internet quelques différences de notation ou de structure qui parfois s'éloignent de l'original.
Qu'à cela ne tienne voilà une superbe mélodie qui témoigne encore une fois de l'ouverture des répertoires.
A noter enfin que Neil Armstrong écoutait cette symphonie lors de la mission Apollo 11 qui devait conduire un premier homme sur la Lune en 1969. Un nouveau monde…
SLOW AIR
PAROLES
- noté par Eric Maclewis sur CelticPipes