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Niel Gow (1727-1807) par Sir Henry Raeburn (1787)

Tout un programme dans le titre de ce morceau, Adieu au whisky...
Le contexte qui a préludé à sa composition est un fait bien réel : la prohibition de l’emploi de l’orge pour l’élaboration du whisky édictée par le gouvernement britannique suite à de mauvaises récoltes en Écosse en 1799.
De quoi faire frémir plus d’un Highlander et aussi un musicien comme le célèbre Niel Gow (1727-1807).
Ce dernier, qui fut un des tout premiers violonistes professionnels et musicien de scène réputé, était également amateur de uisge-beatha (gaél. traduit par eau de vie ou whisky).

Niel (parfois orthographié Neil) composa donc cet air à la fin du XVIIIème siècle (1re publication dans un recueil de 1801) comme une complainte ou lament.
Destiné au départ à être joué à un tempo naturellement très lent (de l'ordre de 35), ce Farewell To Whisky présente néanmoins des accents de marche assez dynamiques : son succès qui a été rapide et large l’a d'ailleurs conduit à être repris comme une marche mais aussi en danse traditionnelle pour appuyer reels et polkas en Irlande et en Scottish Country Dance.

J'ai choisi un tempo intermédiaire de 50 entre un lament et une marche lente qui convient bien à la cornemuse des Highlands : à cette vitesse nous conservons le caractère de complainte et donnons une légère allure de marche qui peut en particulier permettre, lors des soirées Burns, d’accompagner la sortie du fameux haggis, compagnon de ce whisky qui a fini par revenir...

Le festival Niel Gow se déroule chaque année dans la région de Perth (Écosse).

Farewell To Whisky

Airs écossais pour cornemuse

LAMENT

À PROPOS

COMPLÉMENTS

- noté par Éric McLewis sur CelticPipes